• Synopsis : Un petit garçon découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre. Plus tard, il s'engage dans un périple afin de comprendre d'où il vient et pourquoi il a été envoyé sur notre planète. Mais il devra devenir un héros s'il veut sauver le monde de la destruction totale et incarner l'espoir pour toute l'humanité.

    De Zack Snyder avec Henry Cavill, Amy Adams et Michael Shannon

    Sortie le 19 juin 2013

    Wou-a-ouh !

    Je pensais avoir tout vu en matière de 3D (et récemment encore avec Star Trek), je pensais que nul ne pouvait rivaliser avec le charismatique Christopher Reeve, je pensais qu'en films de superhéros rien ne pouvait plus me surprendre ! Je me trompais lourdement.

    Fan de la première heure de tous les trucmachinman (sauf Iron Man allez comprendre pourquoi !? je pense que Robert Downey Jr n'y est pas étranger car cet acteur me fait flipper !), je ne pouvais pas passer à côté de ce "Man of steel" qui retrace l'histoire du plus célèbre d'entre eux, Superman. A signaler car, même si l'affiche ne laisse pas planer (le mot est ad hoc) le doute, le nom du film ne l'indique en rien.

    De la première à la dernière image, nous sommes complètement transportés dans un film de science-fiction (voire de guerre, car parfois c'est un peu ça) d'une qualité rare, tant scénaristiquement que réalistiquement parlant. En moins de deux minutes, ce film relègue ses prédécesseurs au rang de comédies légères et malhabiles. A rappeler qu'il s'agit d'un reboot complètement revisité, réécrit et dépoussiéré (jusqu'au costume qui a été repensé, exit la culotte rouge), et que sa tonalité générale n'a rien à voir avec la saga précédente (la fin de celui-ci correspond au début de la double identité Clark Kent/Superman, et l'histoire d'amour avec Loïs Lane n'est ici qu'à ses balbutiements).

    Alors certes on pourrait regretter un petit manque d'humour et de simplicité, mais l'oeuvre est d'une telle maestria qu'on lui pardonnera ses élans quelque peu prétentieux. 

    Ce métrage est long, sérieux, lourd, sombre, intense et profond.

    Et il s'avère réellement époustouflant.

    Zack Snyder (300, Watchmen) est un habitué des grosses productions et sait assurément manier la caméra (parfois à l'épaule pour renforcer le réalisme). Ici il met l'accent sur le parcours initiatique d'un garçon mal dans sa peau qui cherche à découvrir ses origines et son histoire, parfois à l'aide de flashbacks particulièrement bien faits et placés quand il faut où il faut.

    Il appuie sa réalisation par des effets spéciaux ahurissants, qui vous scotchent au fauteuil. On est vraiment avec Superman dans les airs, on peut toucher les pans de sa cape (quelques images de synthèse par ci par là ...), on peut sentir le souffle du vent sur le visage, on peut brûler, voler, trembler, plonger ... franchement la 3D est magnifiquement exploitée et on s'en prend vraiment plein la vue.

    Car visuellement le film est tout simplement impressionnant et parfait jusque dans les moindres détails. De la séquence d'introduction sur la planète Krypton au combat final (un des plus beaux et des plus longs jamais vus), en passant par luttes et batailles dantesques, destructions massives de gratte-ciel ... ce ne sont que successions d'images plus magnifiques et saisissantes les unes que les autres. 

    Et non seulement Zack Snyder en fait une oeuvre pour le moins spectaculaire, bourrée d'action et au rythme soutenu sans aucun relâchement, mais il la double d'un scénario particulièrement bien écrit (il s'est adjugé pour ce faire les services de Christopher Nolan, excusez du peu), agrémenté qui plus est de très bons dialogues délivrés par d'excellents comédiens.

    Car en plus, il s'est octroyé les services d'acteurs formidables, un casting sans fausse note.

    Henry Cavill nous ferait presque oublier le fort regretté Christopher Reeve même si parfois il est presque dans le mimétisme (on sent poindre par instants fugaces l'envie d'honorer l'acteur par son jeu et ses attitudes), la mâchoire carrée, la voix grave et profonde (tout du moins la doublure française), la réplique rare mais juste, l'oeil incisif, le regard d'acier, le corps musclé, tout en lui contribue à donner à son personnage une carrure et une emphase magistrales (bon il manque juste l'accroche-coeur fatal ! mais il est tout de même sacrément beau !)

    Amy Adams campe une Loïs Lane à dix mille lieues de la nunuche de service interprétée par Margot Kidder dans les premiers. Elle est une révélation, investie, magnifique, déterminée.

    Michael Shannon prouve encore une fois qu'on peut compter sur lui. Dans le rôle du méchant, on ne pouvait rêver mieux. 

    En guest stars, Russel Crowe, Laurence Fishburne, Christopher Meloni, Kevin Costner et Diane Lane ... rien que ça ! 

    C'est vraiment un grand spectacle d'une efficacité redoutable (avec en plus une BO signée Hans Zimmer superbe) ... qui aurait pu toutefois être amputé de plusieurs minutes et d'effets pyrotechniques superflus ... mais quel pied ! une sacrée claque !

    Un deuxième est d'ores et déjà en route que je ne louperai assurément pas, sous aucun prétexte.

    Pour conclure, je ne dirais qu'un mot : 

    Wou-a-ouh !


    votre commentaire
  • Synopsis : Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive.

    De J.J Abrams avec Chris Pine, Zachary Quinto, Benedict Cumberbatch et Zoe Saldana

    Sortie le 12 juin 2013

    S'il est un film à voir en 3D cet été, c'est assurément celui-là car oui ici la 3D a vraiment un sens et prend vraiment tout son sens.

    Voici le "blockbuster" (c'est donc la suite du premier reboot sorti en 2009 qui avait réalisé d'excellents scores au box office international) tel qu'on le conçoit et l'imagine, un film à grand spectacle et un pur divertissement de haute volée, superbement mis en scène et réalisé, doté d'effets spéciaux sensationnels et époustouflants.

    Courses-poursuites spatiales hallucinantes, sauts, plongées, chutes libres, batailles, combats, rebondissements, rythme trépidant, énergie folle, une petite dose d'humour judicieusement placée, un gentil très gentil, un méchant très méchant, un ami un vrai ... tous les ingrédients sont là pour embarquer le spectateur dans un prodigieux voyage inter-galactique.

    On passera outre les quelques (rares) scènes de blabla (certaines n'apportent rien à l'intrigue et ne sont pas, qui plus est, toujours bien dialoguées), une histoire basico-basique, et un scénario un peu bancal de temps à autre, car visuellement le film est tout simplement magnifique, éblouissant. J.J Abrams peut désormais s'aligner avec orgueil et fierté sur les Spielberg, Lucas, Cameron, .... Il a acquis une maîtrise parfaite nous proposant ici une réalisation réellement aboutie et soignée, privilégiant les séquences en "mode réel" (acteurs attachés à des harnais lorsque le vaisseau spatial endommagé tangue et vire dans tous les sens) plutôt qu'en "fond vert" et en "performance capture" pour apporter davantage de réalisme, nous baladant de décors fabuleux en décors fabuleux, jusqu'à un générique final à ne louper sous aucun prétexte.

    La 3D nous permet d'être en plein cœur de l'action, nous sommes non seulement spectateur mais également acteur, aux côtés des comédiens qui s'investissent à 200 %.

    Celui qui assurément sort du lot est le héros, campé par un Chris Pine impliqué et absolument renversant. Et le voir dans toutes ses dimensions, j'avoue, c'est quelque chose de particulièrement troublant. Ces yeux, cette bouche, ce sourire (comment dire ... gloups !! bon il ne remplacera jamais Bradley dans mon cœur, mais il est très agréable à regarder et on ne va certes pas bouder son plaisir ! n'est-ce pas mesdames !?) ... Il se donne vraiment à fond dans son rôle et passe avec une aisance folle des scènes d'action aux scènes émotionnellement intenses (la fin ouh la la je défie quiconque de garder les yeux secs ...).

    Mais les autres acteurs sont loin d'être des faire-valoir (à part les deux rôles féminins effacés, c'est dommage car les deux actrices sont également très bien ...). Benedict Cumberbatch a une présence rare, il dégage vraiment quelque chose de singulier, il a un faciès très spécial, et s'avère de fait assez fascinant. 

    Zachary Quinto endosse encore une fois le costume de Monsieur Spock, son personnage est ici étoffé et sa relation avec Kirk est particulièrement approfondie, donnant d'ailleurs la scène la plus émouvante du film ...  

    Bref, plus de deux heures de "plein les yeux" et "plein les oreilles" (excellente bande-son au demeurant) ... 

    Un troisième pourrait bien suivre ... et pour ma part, ce ne sera pas de refus !

     


    votre commentaire
  • Il est grand temps, il serait temps, de parler du dernier Festival de Cannes qui nous a réservé son lot de surprises, et pas des moindres. Ainsi, le jury présidé par MONSIEUR Steven Spielberg a eu l'audace de récompenser un film franco-tunisien fleuve, La vie d'Adèle, qui évoque une histoire d'amour entre deux femmes ... un magnifique symbole dans notre France d'aujourd'hui ...

    A noter la superbe performance de Bérénice Bejo qui reçoit le prix pour son rôle marquant dans Le Passé de Asghar Farhadi qui avait séduit déjà les professionnels et le public avec La séparation. Sublime et émouvante Bérénice Bejo ...  

    Retrouvez le palmarès complet : 

    La Palme d’or : La Vie d'Adèle, du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche avec Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos.

    Le Grand Prix du jury :  Inside Llewyn Davis des Frères Cohen 

    Le Prix d’interprétation féminine : Bérénice Bejo pour son rôle dans Le Passé de Asghar Farhadi

    Le Prix d’interprétation masculine : Bruce Dern pour son rôle dans Nebraska, d'Alexander Payne.

    Le Prix de la mise en scène : Amat Escalante pour son film Heli.

    Le Prix du jury : Tel père, tel fils, de Kore-Eda Hirokazu.

    Le Prix du scénario : Jia Zhangke pour le film A Touch of Sin.

    La Palme d’or du court métrage Safe, de Moon Byoung-Gon.

    La Caméra d’or : Anthony Chen pour son film Ilo-Ilo. 

    Le prix Un certain regard : Rithy Panh pour L’image manquante.


    votre commentaire
  • Synopsis : Deux ans ont passé. Phil, Stu et Doug mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow, qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande : depuis qu'il n'est plus dans le secteur, nos trois lascars ont - presque - oublié leurs folles virées nocturnes à travers les quartiers sordides de Las Vegas, à moitié shootés, et le jour où ils se sont fait kidnapper, tirer dessus et prendre en chasse par une bande de dangereux dealers à Bangkok...Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan. Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donné libre cours à ses impulsions, ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite... Jusqu'à ce qu'il traverse une crise douloureuse et qu'il se mette en quête du soutien dont il a besoin.

    De Todd Phillips avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galfianakis et Justin Bartha

    Sortie le 29 mai 2013

    Malgré les mauvaises critiques et un démarrage plutôt moyen aux Etats-Unis (quoique tout est relatif, il est deuxième derrière Fast and Furious 6 !) (mais excellent en France ou encore en Italie ...), rien ne m'aurait empêché d'aller voir ce troisième opus que j'attendais impatiemment ... pas tant pour aller me prendre une bonne tranche de rire que pour mâter mon bel italo-irlandais que j'aime de plus en plus ... 

    Todd Phillips souhaitait clore sa trilogie de bien belle manière ... et il a fort réussi ... bien que ce dernier volet soit dans une totale rupture scénaristique, comique et rythmique par rapport aux deux premiers, bien que l'intrigue se déroule tout à fait différemment et ne reprend nullement le postulat de départ des précédents (ici pas de gueule de bois ...), il n'en est pas moins réussi.

    Pourquoi ? Parce que j'ai trouvé que celui-ci était beaucoup mieux écrit, la plume s'est resserrée, s'est aiguisée, les dialogues sont excellentissimes. Todd Phillips (tout à la fois réalisateur et scénariste) a choisi d'approfondir les personnages de Alan et Phil (finalement quelque peu délaissé ...), Stu devenant dès lors ici un peu effacé et en retrait (mais il a eu sa part de gloire). 

    Ainsi, il trouve un juste équilibre entre le total déjanté Alan et le plus raisonnable Phil, qui ne prend toutefois pas toujours les bonnes décisions. Il semble plus posé et plus réfléchi mais propose parfois des idées complètement farfelues voire hautement dangereuses !

    Certes, le film s'avère moins drôle (toutefois quelques trois ou quatre fous rires, c'est déjà pas mal !) mais beaucoup plus travaillé, la réalisation est plus maîtrisée et aboutie (quelques scènes époustouflantes ...), on délaisse quelque peu la comédie délirante pure pour être davantage dans le suspense (si si !), les acteurs ont acquis une vraie étoffe, une certaine aura et une intensité supplémentaire qui leur permettent de délivrer un jeu riche et nuancé. 

    Toute l'intrigue s'axe donc autour de Alan et il méritait assurément qu'on s'attarde sur son personnage. Il a une partition tout simplement parfaite, des répliques hilarantes qui laissent souvent dubitatifs ses deux comparses (encore une fois Doug est hors du coup, c'est celui que l'on recherche activement ...) (il faut voir les expressions des visages de Phil ou Stu lorsque Alan fait ou sort une bourde énorme ! c'est tout simplement irrésistible). Bref, c'est le dingue le plus génial que j'ai jamais vu au ciné ...

    Alors oui Todd Phillips aurait tendance à user consciemment de facilités en s'attardant sur la folie de Alan (mais en même temps, c'est le sujet du film donc on l'excuse) ou en s'arrêtant de longues secondes sur le sublimissime visage de Bradley Cooper à tomber par terre (mais en même temps, c'est le plus beau donc on l'excuse encore !) ... son sourire charmeur, ses yeux bleu azur et son regard intelligent ne peuvent que faire chavirer la gent féminine (moi la première !). 

    Todd Phillips termine sa trilogie par un retour à Las Vegas et par une scène ultime (après les premiers noms du générique final, ne sortez surtout pas !!) à mourir de rire (j'adore l'auto-dérision de Bradley Cooper, j'adore Bradley Cooper !) ... la boucle est bouclée ... retour à la case départ ... 

    Ne vous attendez pas donc à la même chose que les deux premiers (et heureusement, la formule aurait pu lasser) mais laissez-vous aller à apprécier ce troisième opus de la saga pour son identité propre, d'indéniables qualités d'écriture, d'interprétation (je parle essentiellement de mon beau et craquant Bradley mais Zach Galfianakis est vraiment monstrueux !) et de réalisation, ainsi que pour deux ou trois scènes qui pourraient bien devenir cultes (mention spéciale à Melissa McCarthy). Seuls deux petis bémols en ressortent : Ken Jeong (qui joue Leslie Chow) est parfois un peu agaçant et on aurait bien aimé voir à la fin la fameuse photo (je n'en dirais pas plus ... !).

    Bon, de toute façon, déjà, à la base, si vous êtes fan comme moi de Sieur Bradley Charles Cooper, vous vous pâmerez du début à la fin (ou presque ^^).

    Alors n'hésitez donc plus et courez vite vous régaler devant ce Very Bad Trip en oubliant qu'il fait partie de la saga et en s'en délectant comme un film unique en son genre avec pour seul plaisir de retrouver les quatre lascars de La Meute... à savourer sans modération ! 


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires