• LES GOLDEN GLOBES : LES RECOMPENSES

    And the winner is .............

    THE ARTIST

    qui rafle pas moins de trois récompenses ... dont un trophée pour JEAN DUJARDIN ... le meilleur acteur du monde remporte une nouvelle victoire et part à la conquête de l'Amérique ... de bon augure pour les prochains Oscars ... je le lui souhaite sincèrement ...

     

    Ricky Gervais en mode mineur, The Artist et The Descendants grands vainqueurs : retrouvez le palmarès cinéma complet des Golden Globes 2012. 

    Ricky Gervais sur la roche tarpéienne
    "Bon, j’en étais où ?" Tels sont les premiers mots prononcés par Ricky Gervais en ouvrant la 69ème cérémonie des Golden Globes (les prix cinéma décernés par la repsse étrangère), qui s’est déroulée dimanche 15 janvier au soir à Los Angeles. Une manière de rappeler que l’attente générée par la cérémonie était certainement amplifiée par le fait que Gervais rempile dans son rôle d’hôte de la soirée : en deux cérémonies (2010 et 2011), Gervais a montré son art de la vanne en tant que frappe chirurgicale, ne s’épargnant aucun tabou ou presque (scientologie, autopromo, alcoolisme, pots-de-vin…). Mais curieusement, le présentateur était beaucoup plus discret cette année. Si cela commençait plutôt bien (Eddie Murphy ? "Le type qui a dit non aux Oscars mais oui à Norbit"), le niveau était franchement inférieur. La NBC a même bipé une de ses punchlines concernant Salma Hayek et Antonio Banderas. Ce sont les autres actrices et acteurs qui ont dû prendre la relève. Parmi les meilleurs moments : George Clooney, très en forme, a brandi la canne de Brad Pitt (l’acteur s’étant blessé récemment), en déclarant qu’il en aurait besoin pour aller au bar. Clooney a ensuite salué Michael Fassbender (absent des nominations) pour Shame : "Je le remercie d’avoir pris en charge la full frontal nudity de l’année à ma place… sérieusement, Michael, tu arrives à jouer au golf sans les mains ?" Le tout culminant avec Madonna, en réponse à une blague datée de Gervais sur "Like A Virgin" : "Si tu penses que je suis encore vierge, Ricky, pourquoi tu ne viens pas y remédier ?" Le sentiment général : pour sa troisième année, Gervais était en-dessous des stars qu’il était censé allumer. Dommage.

     

    Brelan pour The Artist, paire pour The Descendants
    Avec trois Golden Globes, c’est The Artist de Michel Hazanavicius le grand vainqueur de la soirée, tout chauvinsime mis à part. Du jamais vu pour un film étranger. Meilleure bande originale pour Ludovic Bource (qui n’oublie pas de remercier le compositeur décédé de Sueurs froides, Bernard Herrmann, suite à la polémique lancée par Kim Novak), Meilleur film dans le genre comédie ou comédie musicale, et enfin Meilleur acteur pour Jean Dujardin. Bref, le carton : certes pas le hold-up fantasmé avec six trophées mais tout de même un très bon signe dans la course aux Oscars. Thomas Langmann, producteur du film, a rendu hommage à son père, Claude Berri, qui n'avait pas de quoi se payer le billet d'avion pour recevoir l'Oscar du meilleur court-métrage en 1966... Ce triomphe permet à Langmann de se mettre encore plus en porte-à-faux du système de production français, comme il l'a expliqué très récemment. L’autre vainqueur de la soirée, c’est le film The Descendants d’Alexander Payne, qui repart avec la statuette du meilleur film dramatique et celui du meilleur acteur dans un film dramatique pour George Clooney. Ce dernier n’a par contre rien reçu pour Les Marches du pouvoir, son drame politique avec Ryan Gosling pourtant bien calibré pour cartonner aux Globes avec ses trois nominations.

     

    Tout le monde est content ?
    Le reste du palmarès donne donc l’impression d’une répartition équilibrée : poussez pas, il y en avait pour tout le monde, entre rares surprises et résultats attendus. Christopher Plummer ouvre le bal en recevant la statuette du meilleur second rôle dans Beginners (les yeux humides, il traite affectueusement son partenaire Ewan McGregor de "petite saleté de voleur de scènes") ; Minuit à Paris obtient le prix du meilleur scénario sans que Woody Allen soit là pour le recevoir - même pas un mot d’excuse ? ; Michelle Williams reçoit le prix de la Meilleure actrice pour son rôle de Marilyn Monroe dans My Week With Marilyn… Côté plus convenu : Martin Scorsese est le meilleur réalisateur pour Hugo Cabret, Meryl Streep repart avec la statuette de la meilleure actrice dans un drame pour La Dame de fer, tandis qu’Une séparation d’Asghar Farhadi reçoit sans surprise le prix du Meilleur film étranger. Le moment d’émotion, comme Hollywood sait si bien les faire, revient au prix d’honneur décerné à Morgan Freeman par Helen Mirren et le légendaire Sidney Poitier. Et enfin, Spielberg, récompensé pour Les Aventures de Tintin - Le Secret de la Licorne (meilleur film d’animation) mais bredouille pour Cheval de guerre, remerciait Sony et Paramount : d’après lui, les deux studios les soutiendraient, lui et Peter Jackson, s’ils voulaient adapter le bottin. La déception semble plutôt être du côté du mélo La Couleur des sentiments, qui ne repart qu’avec l’attendu trophée du Meilleur second rôle féminin pour Octavia Spencer.

     

    Harvey Weinstein, le Punisher est de retour
    Mais cette dispersion est apparente : le véritable vainqueur de la soirée En recevant le trophée de la meilleure chanson originale pour "Masterpiece", sur la BO de son film W.E., Madonna remercie (avec un horrible accent anglais) son producteur Harvey Weinstein. “Le Punisher, comme on l’appelle.” Qui Weinstein a-t-il "puni" pour que W.E., film qui s’est fait démolir dans tous les festivals, puisse repartir avec le trophée dans la seule catégorie où il a été nommé ? En attendant, Michelle Williams, Madonna, Meryl Streep, Thomas Langmann, tous ont un point commun : ils ont remercié le producteur Harvey Weinstein, l’ex-patron de Miramax qui a retrouvé la grâce. Un an après le triomphe du Discours d’un roi (4 Oscars, le Globe pour Colin Firth), le voici défintivement revenu dans son meilleur rôle, celui de tueur de palmarès. Rendez-vous aux Oscars fin février pour vérifier si son mojo est toujours à bloc. Et ce même si quelqu’un a oublié de remercier Weisntein avec son trophée de meilleur acteur : Jean Dujardin. Lors de la remise du Golden Globe du Meilleur film (comédie ou comédie musicale), celui-ci, décidément dissipé, en profitait pour jouer avec son chien dans The Artist, Uggy.

    Sylvestre Picard.

    Le palmarès cinéma complet des 69ème Golden Globes :

    Meilleur film - drame :  

    The Descendants d'Alexander Payne.

    Meilleure actrice -drame :

    Meryl Streep, La Dame de fer.

    Meilleur acteur -drame :

    George Clooney, The Descendants.

    Meilleur film -comédie/comédie musicale :

    The Artist de Michel Hazanavicius.

    Meilleure actrice -comédie/comédie musicale :

    Michelle Williams pour My Week With My Marilyn

    Meilleur acteur -comédie/comédie musicale :

    Jean Dujardin pour The Artist.

    Meilleur film d’animation :

    Les Aventures de Tintin - Le Secret de la Licorne de Steven Spielberg.

    Meilleur film étranger :

    Une séparation, Asghar Farhadi.

    Meilleur second rôle féminin :

    Octavia Spencer, pour La Couleur des sentiments.

    Meilleur second rôle masculin :

    Christopher Plummer, pour Beginners.

    Meilleur réalisateur :

    Martin Scorsese, pour Hugo Cabret.

    Meilleur scénario :

    Woody Allen, pour Minuit à Paris.

    Meilleure bande originale :

    Ludovic Bource, pour The Artist.

    Meilleure chanson originale :

    "Masterpiece" de Madonna, pour W.E.

    (source : premiere.fr)


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