• SPIDER-MAN HOMECOMING

     

     

     

     

    Synopsis : Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l'oeil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s'efforce de reprendre sa vie d'avant mais, au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu'il est plus que le sympathique héros du quartier. L'apparition d'un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui ...

    De Jon Watts 

    Avec Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr 

    Sortie le 12 juillet 2017

     

     

     

     

    Quinze jours déjà que j'ai vu ce film et que je n'ai pas trouvé le moment pour écrire un mot dessus ... peut-être à cause de la déception ... il faut avouer qu'il est tout de même moins bon que ceux avec Tobey Maguire ou Andrew Garfield ... 

    Même s'il reste un excellent divertissement extrêmement bien réalisé, le film manque d'une introduction, d'une conclusion, d'une certaine ampleur ... d'envergure ... malgré quelques séquences impressionnantes surtout en 3D.

    Et puis surtout Tom Holland, même s'il est tout à fait crédible et très sympathique, pétri de bons sentiments, de naïveté et d'une certaine  candeur, il faut reconnaître qu'il est dénué de tout de charisme et d'ambition, à l'instar du film ...

    En fait ce qui fait tout à la fois la force et la faiblesse de ce nouveau Marvel, c'est qu'il s'adresse davantage à un public plus jeune et peut-être moins averti, s'appuyant sur un ton beaucoup plus léger, plein d'humour et de dérision.

    J'ai passé tout de même un très bon moment, on ne s'ennuie pas une seule seconde, le tout est enlevé et bien mené, rafraîchissant et très plaisant mais, bon, le film ne vaut assurément pas les précédents ... disons que le postulat, l'approche, le déroulement sont radicalement différents.

    Un divertissement disons ... honorable et agréable ... sans plus ... 

    Mention spéciale toutefois à Michael Keaton qui campe admirablement le méchant .... 


    votre commentaire
  • MISSION PAYS BASQUE

     

     

     

     

    Synopsis : Sybille, jeune parisienne aux dents longues, entend briller dans ses nouvelles fonctions professionnelles en rachetant une quincaillerie au Pays Basque afin d'y implanter un supermarché. Elle s'imagine avoir "roulé" le vieux propriétaire mais ce dernier est sous curatelle. Elle doit donc faire affaire avec Ramon, le neveu, afin de récupérer son argent et signer au plus vite. Sinon c'est le siège éjectable assuré. Elle va rapidement s'apercevoir que les basques n'ont pas l'intention de se laisser faire.

     

    De Ludovic Bernard avec Elodie Fontan et Florent Peyre

    Sortie le 12 juillet 2017

     

     

     

     

     

     

     

    Qui dit vacances, dit cinéma ...  J'avais envie de m'amuser et de découvrir Florent Peyre dans autre chose, un vrai rôle, un vrai premier rôle ... je ne suis pas déçue ... 

    Bon, il est vrai, le film s'appuie sur une intrigue basico-basique des plus banales, rempli de clichés et de poncifs vus, revus et corrigés ... par ailleurs, la réalisation en elle-même est très (trop) conventionnelle.

    Mais toutefois la comédie fait mouche grâce à son rythme qui ne s’essouffle jamais, ses dialogues percutants finement ciselés (quelques excellentes répliques), ses situations amusantes voire cocasses, les magnifiques paysages et surtout ses interprètes, des premiers aux seconds rôles.

    Elodie Fontan  est ravissante et talentueuse ... c'est une actrice qui monte, qui monte et sur laquelle on peut désormais compter ... tout à  la fois touchante, pétillante, solaire et drôle ... un vrai sens comique ... et puis Florent Peyre ... ben voilà quoi ... il est loin le Florent Peyre de On ne demande qu'à en rire ou le trublion que l'on voit souvent dans Vendredi tout est permis ... il est loin le Florent Peyre qui faisait de la trottinette la nuit à Avignon !!!  non seulement il a un jeu vif et instinctif, une tête  et des mimiques irrésistibles mais en plus il délivre une vraie émotion ... et il a des yeux verts .... ouh la la !!  je n'avais jamais remarqué à quel point ... le charme agit ... le couple est tout à fait cohérent et complice ... 

    Et puis alors une mention très spéciale au jeune Damien Ferdel qui m'a fait hurler de rire .... 

    Mission réussie : un divertissement estival, romantique,  léger et fort sympathique ... 

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    RAID DINGUE

     

     

     

     

    Synopsis : Johanna Pasquali est une fliquette pas comme les autres. Distraite, rêveuse et maladroite, elle est d'un point de vue purement policier sympathique mais totalement nulle. Dotée pourtant de réelles compétences, sa maladresse fait d'elle une menace pour les criminels, le grand public et ses collègues. Assignée à des missions aussi dangereuses que des voitures mal garées ou des vols à l'étalage, elle s'entraîne sans relâche pendant son temps libre pour réaliser son rêve : être la première femme à intégrer le groupe d'élite du RAID.

    De Dany Boon avec Dany Boon, Alice Pol, Michel Blanc, Florent Peyre

    Sortie le 1er février 2017

    Vu en VOD

     

     

     

     

     

    Ah Dany ... comme je l'aime ... ce film ne déroge pas à la règle ni aux rouages bien huilés des comédies auxquelles Dany Boon nous a habitués, avec en plus, une réalisation de plus en plus soignée et dynamique, et un sens du rythme de plus en plus développé ... 

    Alors certes, il faut l'admettre, on ne rit jamais aux éclats mais on sourit tout le temps face aux pitreries de Alice Pol, pendant féminin de Dany, qui a l'intelligence de s'effacer derrière elle, mettant particulièrement en avant et son héroïne et son actrice ... 

    Elle porte toute la comédie sur ses épaules de plus en plus solides, la belle Alice, qui s'affirme peu à peu dans le paysage cinématographique français ...

    Une actrice qui monte, qui monte, dont le pouvoir comique est illimité mais qui a également le don d'être touchante et attachante, à l'instar de son réalisateur ... 

    Car ce sont les qualités que j'aime le plus en Dany ... outre son écriture fine, subtile et drôle, ciselée ... les dialogues sont des petites perles ... 

    L'on sent, dans cette comédie, une implication de chaque instant (Dany a suivi un entraînement intensif et ça se voit) et une réelle crédibilité (très documentée) .... 

    Et puis, l'humoriste délaisse le comique de situation pour s'attacher essentiellement à ses personnages ... son envie était de retrouver l'esprit des comédies policières des années 80 (notamment celles avec Bébel) et de mettre en avant l'action du RAID ... une sorte de double hommage ... et c'est très réussi ... surtout aussi grâce à une pléiade de rôles secondaires tous excellents, à commencer par Yvan Attal absolument étonnant, et Florent Peyre génial !!! 

    En tout cas, moi, j'ai adoré ... il ne me déçoit jamais Dany, j'en suis raide dingue !! ... et la chute finale alors !! le clou du spectacle ... 

     


    votre commentaire
  •  

    DALIDA

     

     

     

    Synopsis : De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n° 1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de Gigi l'Amoroso en 1974, le film Dalida est le portrait intime d'une femme absolue, complexe et solaire ... Une femme moderne à une époque qui l'était moins ... Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle.

     

    De Liza Azuelos avec Sveva Alviti, Riccardo Scarmacio, Jean-Paul Rouve, Nicolas Duvauchelle

    Sortie le 11 janvier 2017

    Vu en VOD 

     

     

     

     

    Sans être une grande fan de Dalida, j'ai grandi bercée par ses chansons et sa présence toujours lumineuse et aérienne dans les émissions de variété des années 70-80 ... 

    Par contre, je suis fan de Liza Azuelos dont j'ai aimé tous les films ... elle s'attaque ici à un genre qu'elle n'avait jusqu'alors jamais abordé : le biopic ... juste par amour pour cette artiste hors du commun ... éludant habilement le côté paillettes, lumières, shows etc. pour s'appuyer davantage ses amours compliquées, torturées et dramatiques, Liza Azuelos s'attache à nous présenter une femme fragile, blessée, poignante ... ainsi elle déroule sa vie, ponctuée par ses tubes incontournables ... cette vie tout à la fois simple d'une femme qui aurait finalement aimé parfois être juste "ordinaire et normale" mais aussi riche de rencontres magnifiques et marquantes ... 

    Même si je regrette parfois que ce ne soit là qu'un chapelet de ses amours qui défilent, force est de reconnaître que l'émotion perle toujours aux bons moments, exhaussée par la voix sublime et le charisme de l'artiste.

    Egalement grâce à la prestation remarquable de Sveva Alviti, sublime, très souvent non seulement dans le mimétisme pur mais aussi dans l'interprétation et la magie qu'elle met dans le langage et la musique de sa gestuelle, de son corps, de son regard ... 

    Le casting masculin est impeccable, que ce soit les premiers ou seconds rôles ... 

    La réalisation de Liza Azuelos, toujours juste, rigoureuse et maîtrisée s'accorde parfaitement à cette oeuvre touchante ... 

    On verse volontiers sa petite larme à la fin ... 


    votre commentaire
  • WONDER WOMAN

     

     

     

     

    Synopsis :  C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones, et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs, et son véritable destin.

     

    De Patty Jenkins avec Gal Gadot, Chris Pine et Connie Nielsen

    Sortie le 7 juin 2017

     

     

     

     

     

    Une éternité que je n'étais pas allée au cinéma ... pour X raisons ... j'ai repris le chemin des salles noires en étant fermement décidée à désormais n'aller voir que des films à grand spectacle ... j'ai donc opté pour Wonder Woman ... un Marvel en 3D avec une super-héroïne, voilà qui était fort prometteur.

    De fait, le début dans l'île est juste excellent ... des personnages charismatiques, des paysages magnifiques, une bataille spectaculaire ... et Chris Pine ...

    Lorsque l'héroïne débarque au coeur de la guerre, le film bascule dans un tout autre monde, sombre et furieux, un monde d'horreur(s) et de batailles ... 

    Même si certaines scènes semblent superflues et longuettes (le film aurait pu être amputé d'une bonne demi-heure, ce qui ne lui aurait pas nui, au contraire, cela lui aurait donné un peu plus de densité et de dynamisme), qui n'apportent rien à l'intrigue ni au déroulement, d'autres sont réellement époustouflantes et magnifiquement réalisées.

    L'héroïne découvre et développe peu à peu ses pouvoirs, donnant lieu à quelques séquences à couper le souffle, surtout les dernières vingt minutes qui, en 3D, sont impressionnantes ... 

    Très agréablement surprise par le jeu très émacié, précis et aigu de Gal Gadot qui campe une Wonder Woman très crédible, à la plastique irréprochable et à l'oeil aiguisé ... 

    Et surtout, mais alors surtout, griotte on the cake, le plus que parfait Chris Pine qui est juste beau à tomber par terre ... sa présence à elle seule méritait sans nul doute les 2 h 20 de film ... j'ai badé !! 

    Un divertissement de haute volée, très réussi (même si on peut parfois le classer dans le genre "films de guerre" dont je ne suis pas très cliente) bourré d'action et d'adrénaline, qui promet un deuxième opus tout aussi spectaculaire ... 

    Affaire à suivre ...


    votre commentaire
  • RADIN

     

     

     

     

     

     

    Synopsis : François Gautier est radin ! Economiser le met en joie, payer lui provoque des suées. Sa vie est réglée dans l'unique but de ne jamais rien dépenser. Une vie qui va basculer en une seule journée. Il tombe amoureux et découvre qu'il a une fille dont il ignorait l'existence.

    De Fred Cavayé avec Dany Boon, Laurence Arné et Noémie Schmidt 

    Sortie le 28 septembre 2016

     

     

     

     

     

     

    Fan de Dany Boon, fan de Fred Cavayé (qui jusque-là était plutôt spécialisé dans les thrillers), cette comédie était faite pour moi .... 

    Même si je n'ai jamais ri aux éclats, j'ai toujours eu un sourire franc scotché aux lèvres face aux situations délirantes et excessives admirablement tournées en dérision par un scénario extrêmement bien écrit  (et des dialogues parfois très fleuris, étonnants dans la bouche d'une Laurence Arné ici d'une timidité maladive) et un Dany Boon au sommet de sa forme, égal à lui même, c'est-à-dire tout à la fois drôle, maladroit et terriblement touchant  (il a vraiment un don réel pour les rôles caricaturaux) ... 

    L'idée de base est exploitée à son maximum, allant dans tous les sens tout en se concentrant sur son personnage principal, dont la radinerie est devenue une pathologie incurable pas toujours facile à gérer au quotidien, qui peut se révéler être une souffrance et impliquer une solitude pesante ...

    La comédie est, qui plus est, agrémentée de plein "petits plus" : une musique omniprésente, mise en valeur par des prestations incroyables (voire une carrément exceptionnelle), une réalisation intelligente, des surprises bien menées et amenées, quelques scènes géniales, une interprétation remarquable de tous, de Dany en tête bien sûr, mais aussi de Laurence Arné magique, et de la jeune Noémie Schmidt, une révélation.

    Au bout du compte, et de l'histoire, j'ai terminé en larmes, émue par une fin poignante et tout à fait inattendue ... 

    Un film très réussi : un bon divertissement bien ficelé mais aussi une vraie réflexion sur le rapport avec l'argent, les rapports humains et une relation père-fille attendrissante.

    A voir ... et peut-être même aussi à méditer .... 


    votre commentaire
  •  LA 5ème VAGUE

     

     

     

     

    Synopsis : Quatre vagues d'attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu'elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir, si toutefois elle peut lui faire confiance.

     

    De J. Blakeson avec Chloé Grace Moretz, Nick Robinson, Alex Roe

    Sortie le 27 janvier 2016 

    (vu en streaming)

     

     

     

     

    Des films post-apocalyptiques, dans le genre, je pense que mon préféré restera à tout jamais La Route avec un Viggo Mortensen époustouflant ... ici, l'héroïne est campée par la toute jeune Chloé Grace Moretz qui trouve là un de ses premiers rôles importants. 

    Il est vrai, elle crève l'écran, et porte tout le film sur ses frêles épaules avec maestria, et sa jolie bouille d'ado n'est pas sans rappeler celle de la non moins ravissante Louane Emera  .... elles se ressemblent à s'y méprendre avec un peu plus de maturité chez l'américaine qui s'avère hyper-convaincante.

    J'en attendais toutefois un peu plus, un peu plus d'emphase dans la réalisation et les effets spéciaux, qui restent anecdotiques, bien faits mais un peu trop rares  ... en revanche, le suspense et l'action sont omniprésents et l'oeuvre se révèle assez prenante, par instants même saisissante.

    Dans sa fuite et sa poursuite, la jeune fille acquiert peu à peu une vraie détermination, motivée par un but ultime : retrouver son jeune frère avant qu'il ne soit trop tard, avant la cinquième vague, avant que l'on ne comprenne quels seront les ravages de cette cinquième vague qui sera le point d'orgue et final du film (je tiens à souligner la qualité du scénario, très bien écrit et fort original).

    A part Chloé Grace Moretz, on peut aussi apprécier la plastique et le jeu de Alex Roe, dont le regard est magnétique.

    Une oeuvre à voir sans nul doute ... qui manque d'un je-ne-sais-quoi qui en aurait fait une oeuvre majeure, mais qui a toutefois beaucoup d'atouts dans sa besace.


    votre commentaire