• Synopsis : 1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.  Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge. Son collègue français, Mathias Ducatel, considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.

    De Dany Boon avec Dany Boon, Benoît Poelvoorde, Julie Bernard                                                             

    Nouveauté


    Après le ras de marée des Ch'tis, Dany Boon se devait de rebondir et je l'attendais au tournant. Trois ans de travail acharné sur ce film et ça se sent. Dieu sait que j'ai aimé Bienvenue chez les Ch'tis et que je déteste comparer. Mais c'est inévitable. Celui-ci est à mon sens bien meilleur, plus travaillé, mieux écrit, plus réfléchi et abouti sans toutefois perdre cette humanité et cette poésie dont fait preuve Dany Boon. Il a acquis une sacrée maîtrise dans la dynamique de la comédie et également dans la réalisation (certaines scènes sont visuellement très réussies et le décor soigné), tout en gardant son style et sa personnalité.

    Le scénario de Rien à déclarer est d'une drôlerie sans commune mesure, teinté d'une certaine émotion, de beaucoup de tendresse, d'un rythme effréné et de dialogues absolument hilarants. Qu'est-ce que j'ai ri !! Voilà bien longtemps que je n'avais pas autant ri au cinéma !! Et j'avoue avoir bien apprécié ces presque deux heures de franche rigolade saine et revigorante.

    Le film, délicieusement absurde et corrosif (le message sur la tolérance et contre le racisme est récurrent et important), s'appuyant sur un comique de situation et sur des gags excellents, est bourré de répliques cinglantes qui vous débloquent les maxillaires. J'ai même été prise d'un fou rire irrépressible au "Ne sois pas défaitiste" qui m'a rappelé une anecdote personnelle récente. Et j'ai tellement ri que j'en ai pleuré à la fin. Pas de rire. D'émotion. Car l'émotion vient pointer son nez par moments et après le rire elle en prend une force inattendue.

    Et du coup, je crois que j'en ai que plus adoré cette comédie qui vous procure beaucoup de sensations fortes.

    Dany Boon retrouve ses comédiens fétiches et s'octroie les services d'autres grands acteurs leur offrant des rôles en or.

    Le numéro de duettistes entre Laurent Gamelon et Bruno Lochet est irrésistible et le couple Karin Viard et François Damiens est bien campé ! La jeune Julie Bernard qui trouve ici son premier rôle est charmante.

    Quant à Benoït Poelvoorde, il tombe un peu trop souvent dans le surjeu mais son personnage est tellement excessif et caricatural que ce n'en est pas gênant, au contraire cela lui donne une dimension encore plus comique.

    Par ailleurs, là où Dany Boon est fort, à part son marathon à travers la France pour présenter son film en avant-première et une promo envahissante, c'est d'avoir réuni dans la bande annonce des extraits de scènes du premier quart d'heure. Une fois passé (car à force de la voir, les répliques perdent leur effet de surprise et donc leur impact - dommage pour le "Madame Lanus - non Janus avec un J comme Jacques" est quand même très bon mais trop entendu), on peut ainsi entrer de plain-pied dans le film et s'en donner à coeur joie.

    En tout cas, au risque d'être lourdement redondante, j'ose dire et redire et répéter que Dany Boon est pour moi le meilleur scénariste et dialoguiste de comédie actuellement en France. Il y met toute son expérience, son âme, sa sincérité, sa sensibilité, son humanité, sa simplicité et sa générosité.

    L'acteur Dany Boon je l'aime depuis longtemps, mais l'auteur je l'admire de plus en plus. Du Dany Boon dans toute sa splendeur et fraîcheur.

    L'acteur, formant avec Benoît Poelvoorde un couple improbable mais qui en tire en conséquence un incroyable ressort comique, me fait craquer, tout à la fois terriblement drôle et terriblement touchant. Avec ses yeux qui tombent, ses yeux qui frisent, ses yeux qui rient, ses yeux qui pleurent, il me fait fondre.

    Bref, j'ai tout bonnement adoré cette comédie trépidante et jubilatoire, et je pense que certaines scènes (la première "course poursuite", les commentaires de la radio du passeur , le repas final) et répliques vont devenir cultes.

    Après trois jours d'exploitation depuis sa sortie nationale, le film avait déjà engrangé plus de 1,2 millions d'entrées et le week end n'a pas encore délivré les chiffres. Dany Boon a d'ores et déjà gagné son pari en réalisant une comédie trucculente et savoureuse de laquelle on sort avec le sourire aux lèvres et le rire au fond du coeur.

    Malgré quelques critiques assassines et délibérément méchantes voire blessantes, le film va sûrement s'imposer et exploser le box-office. J'ai déjà très envie de le revoir, je suis sûre d'avoir manqué plein de choses et autres subtilités. Quant à vous, courez-y vite, ne boudez pas votre plaisir !

    Bravo à Dany Boon que j'aime profondément et admire sincérement.


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  • Synopsis : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l’abdication de son frère Edouard VIII. D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

    De Tom Hooper avec Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter                                                      

    Nouveauté


    J'attendais impatiemment ce film encensé par les critiques, plusieurs fois nominé pour les prochains Oscar, et qui a été récompensé lors de la cérémonie des Golden Globes (prix d'interprétation pour Colin Firth) et ce n'est que justice.

    Voici une oeuvre magistrale pas tant dans son traitement et sa réalisation mais plutôt grâce à l'interprétation prodigieuse des deux acteurs principaux.

    Il est vrai que la réalisation plus que convenue paraît quelque peu conformiste et rigide mais s'accorde parfaitement au protocole ankylosé de l'Angleterre des années 40.

    En fait, les seules scènes à mon sens dignes d'intérêt sont les face-à-face entre Colin Firth et Geoffrey Rush (heureusement les trois quarts du film) Car le reste est un peu lent et empesé, pas vraiment sauvé par une Helena Bonham Carter encore une fois fade, triste et pâlotte. D'une blancheur d'albâtre dans la perfide albion !! Je n'ai jamais aimé cette actrice que je trouve sans aucun relief et parfois même agaçante (très mauvais souvenir d'un Sweeny Todd horrible) et ici, bien que parfaitement dirigée, elle est encore une fois médiocre.

    Mais le film reste toutefois une oeuvre majeure car le scénario de David Seidler est brillantissime, narrant par "la petite histoire" la grande Histoire et j'ai toujours aimé voir aborder les grands faits historiques par des anecdotes personnelles.

    Tom Hooper propose une réalisation d'une intelligence rare, le film s'avérant donc surtout remarquablement écrit et dialogué, par ailleurs particulièrement bien monté (la fin est vraiment très habile).

    Colin Firth délivre ici une prestation magistrale, tellement exceptionnelle et puissante que j'ai presque regretté avoir vu la version française (mais bravo à l'acteur-doubleur dont le travail n'a pas dû être aisé). Ce film mérite d'être vu en VOST - pourtant pas vraiment ma tasse de thé, ça me lasse vite et j'ai du mal à suivre le tout (les images, les sous-titres, l'intrigue ... !!) - pour mieux appréhender et percevoir l'ampleur du travail de l'acteur qui trouve ici le rôle de sa vie (pas de géant avec Mamma Mia !! mais un bon acteur doit savoir tout faire n'est-ce-pas ?).

    La force du film vient aussi du fait qu'il a en face de lui un autre acteur de taille, Geoffrey Rush qui se place à sa hauteur. Leurs tête-à-tête sont exquis et savoureux, parfois amusants, parfois plus graves, ou encore ardus mais toujours justes et poignants.

    C'est là qu'on comprend que les problèmes de bégaiement sont davantages psychologiques que physiologiques et/ou physiques. Et c'est tout cet aspect qui est éminemment intéressant dans le film. Le pourquoi du comment et le comment du pourquoi. Comme le souligne Colin Firth "C'est essentiellement en discutant avec David Seidler (qui souffrit de bégaiement lui aussi dans son enfance) que j'ai pu travailler mon personnage. En effet, ce n'est pas tant le bégaiement que j'ai cherché à jouer que l'angoisse que cela peut générer". (...)"Du coup, j'ai mieux compris la dimension héroïque de mon personnage qui réussit à s'affranchir de son infirmité."

    Les affrontements entre celui qui devint roi malgré lui, après l'abdication de son frère Edouard VIII qui refusa la couronne par amour pour une américaine divorcée deux fois Wallis Simpson (ce qui n'était guère compatible avec sa fonction de monarque), et son thérapeute en tirent une vraie force dramaturgique qui vous serre le coeur.

    Tout cela pour aboutir au fameux discours du roi Georges VI (d'ailleurs tous ses discours eurent un rôle important en rassurant à la fois le peuple britannique et en convainquant le monde que la Grande-Bretagne ne permettrait jamais à Hitler de gagner) qui trouve ici une incroyable intensité, mené comme un orchestre symphonique dont Geoffrey Rush en serait le chef d'orchestre et Colin Firth le soliste.

    La caméra joue alors un rôle particulier puisque par moments subjective, nous permettant d'avoir une réelle empathie pour ce roi qui fut adoré par son peuple, qui vivait dans la crainte de s'exprimer face aux foules. Il fut d'ailleurs à chaque fois assisté par celui qui devint son ami.

    Un film très important à voir absolument pour les deux immenses et incroyables acteurs principaux.


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  • Bien sûr dans ces nominations on retrouve beaucoup de lauréats des Golden Globes mais aussi de vraies surprises. Pas de français dans la catégorie Meilleur film étranger, mais on remarquera la présence de L'illusioniste réalisé par Sylvain Chomet dans la catérogie Meilleur film d'animation et d'Alexandre Desplats  pour la Meilleure Musique. Les "Frenchies" sont tout de même représentés ! La cérémonie des Oscars suivra donc de quelques jours à peine celle des César en France prévue le 25 février prochain.


    Meilleur Film :

    BLACK SWAN
    LE DISCOURS D’UN ROI
    INCEPTION
    THE FIGHTER
    THE SOCIAL NETWORK
    TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT
    127 HEURES
    TOY STORY 3
    TRUE GRIT
    WINTER'S BONE

    Meilleure Actrice :

    Nicole Kidman dans RABBIT HOLE
    Jennifer Lawrence dans WINTER'S BONE
    Natalie Portman dans BLACK SWAN
    Michelle Williams dans BLUE VALENTINE
    Annette Bening dans TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT

    Meilleur Acteur :

    Jesse Eisenberg dans THE SOCIAL NETWORK
    Colin Firth dans LE DISCOURS D’UN ROI
    James Franco dans 127 HEURES
    Jeff Bridges dans TRUE GRIT
    Javier Bardem dans BIUTIFUL

    Meilleure Actrice dans un Second Rôle :

    Amy Adams dans THE FIGHTER
    Helena Bonham-Carter dans LE DISCOURS D’UN ROI
    Hailee Steinfeld dans TRUE GRIT
    Melissa Leo dans THE FIGHTER
    Jacki Weaver dans ANIMAL KINGDOM

    Meilleur Acteur dans un Second Rôle :

    Christian Bale dans THE FIGHTER
    Jeremy Renner dans THE TOWN
    Geoffrey Rush dans LE DISCOURS D’UN ROI
    Mark Ruffalo dans TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT
    John Hawkes dans WINTER'S BONE

    Meilleur Film Etranger (en langue non anglaise) :

    BIUTIFUL d’Alejandro Gonzales Innaritu (Mexique)
    REVENGE de Susanne Bier (Danemark)
    INCENDIES de Denis Villeneuve (Canada)
    CANINE de Giorgos Lanthimos (Grèce)
    BIUTIFUL de Alejandro Gonzalez Inarritu (Mexique)
    HORS-LA-LOI de Rachid Bouchareb (Algérie)

    Meilleur Réalisateur :

    Darren Aronofsky pour BLACK SWAN
    David Fincher pour THE SOCIAL NETWORK
    Tom Hooper pour LE DISCOURS D’UN ROI
    Ethan et Joel Coen pour TRUE GRIT
    David O. Russell pour THE FIGHTER

    Meilleur Film d’Animation :

    DRAGONS
    L’ILLUSIONNISTE
    TOY STORY 3

    Meilleur Scénario original :

    Danny Boyle et Simon Beaufoy pour 127 HEURES
    Lisa Cholodenko et Stuart Blumberg pour TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT
    Christopher Nolan pour INCEPTION
    David Seidler pour LE DISCOURS D’UN ROI
    Mike Leigh pour ANOTHER YEAR
    Scott Silver, Paul Tamasy et Eric Johnson pour THE FIGHTER

    Meilleur Scénario adapté :

    Danny Boyle, Simon Beaufoy pour 127 HEURES
    Aaron Sorkin pour THE SOCIAL NETWORK
    Michael Arndt, John Lasseter, Andrew Stanton, Lee Unkrich pour TOY STORY 3
    Joel Coen, Ethan Coen pour TRUE GRIT
    Debra Granik, Anne Rosellini pour WINTER'S BONE

    Meilleur montage :

    127 HEURES
    BLACK SWAN
    THE FIGHTER
    LE DISCOURS D'UN ROI
    THE SOCIAL NETWORK

    Meilleure direction artistique :

    ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
    HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - 1ERE PARTIE
    INCEPTION
    LE DISCOURS D'UN ROI
    TRUE GRIT

    Meilleurs costumes :

    ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
    AMORE
    THE TEMPEST
    LE DISCOURS D'UN ROI
    TRUE GRIT

    Meilleur maquillage :

    BARNEY'S VERSION
    LES CHEMINS DE LA LIBERTE
    WOLFMAN

    Meilleure Musique Originale :

    Alexandre Desplat pour LE DISCOURS D’UN ROI
    A.R. Rahman pour 127 HEURES
    Trent Reznor et Atticus Ross pour THE SOCIAL NETWORK
    Hans Zimmer pour INCEPTION
    John Powell pour DRAGONS

    Meilleure Chanson Originale :

    “Coming Home” dans COUNTRY STRONG
    “I See The Light” dans RAIPONCE
    "If I rise" dans 127 HEURES
    "We belong together" dans TOY STORY 3

    Meilleur montage son :

    INCEPTION
    TOY STORY 3
    TRON-L'HERITAGE
    TRUE GRIT
    UNSTOPPABLE

    Meilleurs effets spéciaux :

    ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
    HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - 1ERE PARTIE
    AU-DELA
    INCEPTION
    IRON MAN 2

    Meilleur documentaire :

    FAITES LE MUR
    GASLAND
    INSIDE JOB
    RESTREPO
    WASTE LAND

    Meilleur court documentaire :

    KILLING IN THE NAME
    POSTER GIRL
    STRANGERS NO MORE
    SUN COMES UP
    THE WARRIORS OF QIUGANG

    Meilleur court d'animation :

    JOUR NUIT
    THE GRUFFALO
    LET'S POLLUTE
    THE LOST THING
    MADAGASCAR, CARNET DE VOYAGE

    Meilleur court métrage :

    THE CONFESSION
    THE CRUSH
    GOD OF LOVE
    NA WEWE
    WISH 143


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  • En prélude aux Oscars qui se dérouleront prochainement, les Golden Globes ont encensé The Social Network mais ont boudé Inception ... bravo au français Olivier Assays pour la mini-série Carlos.


    Meilleur film dramatique

    Lauréat : The Social Network

    Les nommés étaient:

    Black Swan

    The Fighter

    Inception

    Le Discours d'un roi

    The Social Network

     

     

    Meilleur film comique ou musical

    Lauréat : Tout va bien, The Kids Are All Right

    Les nommés étaient:

    Alice au Pays des Merveilles

    Burlesque

    Tout va bien, The Kids Are All Right

    Red

    The Tourist

     

     

    Meilleur acteur dans un film dramatique

    Lauréat : Colin Firth (Le Discours d'un roi)

    Les nommés étaient:

    Jesse Eisenberg (The Social Network)

    Colin Firth (Le Discours d'un roi)

    James Franco (127 heures)

    Ryan Gosling (Blue Valentine)

    Mark Wahlberg (The Fighter)

     

     

    Meilleure actrice dans un film dramatique

    Lauréate : Natalie Portman (Black Swan)

    Les nommées étaient:

    Halle Berry (Frankie & Alice)

    Nicole Kidman (Rabbit Hole)

    Jennifer Lawrence (Winter's Bone)

    Natalie Portman (Black Swan)

    Michelle Williams (Blue Valentine)

     

     

    Meilleur acteur dans un film comique ou musical

    Lauréat : Paul Giamatti (Barney's Version)

    Les nommés étaient:

    Johnny Depp (Alice au Pays des Merveilles)

    Johnny Depp (The Tourist)

    Paul Giamatti (Barney's Version)

    Jake Gyllenhaal (Love, et autres drogues)

    Kevin Spacey (Casino Jack)

     

     

    Meilleure actrice dans un film comique ou musical

    Lauréate : Annette Bening (Tout va bien, The Kids Are All Right)

    Les nommées étaient:

    Annette Bening (Tout va bien, The Kids Are All Right)

    Anne Hathaway (Love, et autres drogues)

    Angelina Jolie (The Tourist)

    Julianne Moore (Tout va bien, The Kids Are All Right)

    Emma Stone (Easy A)

     

     

    Meilleur second rôle masculin

    Lauréat : Christian Bale (The Fighter)

    Les nommés étaient:

    Christian Bale (The Fighter)

    Michael Douglas (Wall Street : l'argent ne dort jamais)

    Andrew Garfield (The Social Network)

    Jeremy Renner (The Town)

    Geoffrey Rush (Le Discours d'un roi)

     

     

    Meilleur second rôle féminin

    Lauréate : Melissa Leo (The Fighter)

    Les nommées étaient:

    Amy Adams (The Fighter)

    Helena Bonham Carter (Le Discours d'un roi)

    Mila Kunis (Black Swan)

    Melissa Leo (The Fighter)

    Jacki Weaver (Animal Kingdom)

     


    Meilleur réalisateur

    Lauréat : David Fincher (The Social Network)

    Les nommés étaient:

    Darren Aronofsky (Black Swan)

    David Fincher (The Social Network)

    Tom Hooper (Le Discours d'un roi)

    Christopher Nolan (Inception)

    David O. Russell (The Fighter)

     

     

    Meilleur scénario

    Lauréat : Aaron Sorkin (The Social Network)

    Les nommés étaient:

    Danny Boyle (127 heures)

    Lisa Cholodenko et Stuart Blumberg (Tout va bien, The Kids Are All Right)

    Christopher Nolan (Inception)

    David Seidler (Le Discours d'un roi)

    Aaron Sorkin (The Social Network)

     

     

    Meilleure chanson originale

    Lauréat : Burlesque ( You haven't see the last of me)

    Les nommées étaient:

    Burlesque (Bound to you)

    Burlesque ( You haven't see the last of me)

    Country Strong (Coming home)

    Le Monde de Narnia : L'Odyssée du Passeur d'aurore (There's a place for us)

    Raiponce (Tangled) (I see the light)

     

     

    Meilleure musique originale

    Lauréat : Trent Reznor (The Social Network)

    Les nommés étaient:

    Alexandre Desplat (Le Discours d'un roi (The King's Speech))

    Danny Elfman (Alice au Pays des Merveilles (Alice in Wonderland)

    A.R. Rahman (127 heures)

    Trent Reznor (The Social Network)

    Hans Zimmer (Inception)

     


    Meilleur film d'animation

    Lauréat : Toy Story 3

    Les nommés étaient:

    Moi, moche et méchant

    Dragons

    L' Illusionniste

    Raiponce

    Toy Story 3

     

     

    Meilleur film étrange

    Lauréat : Revenge

    Les nommés étaient:

    Biutiful

    Amore (Io sono l'Amore)

    Le Concert

    Kray

    Revenge

     

     

    Meilleure Série Dramatique

    Lauréat : Boardwalk Empire (HBO)

    Les nommés étaient:

    Boardwalk Empire (HBO)

    Dexter (Showtime)

    The Good Wife (CBS)

    Mad Men (AMC)

    The Walking Dead (AMC)

     

     

    Meilleure Série Comique

    Lauréat : Glee

    Les nommés étaient:

    Glee

    The Big C

    The Big Bang Theory

    Nurse Jackie

    Modern Family

    30 Rock

     

     

    Meilleure Mini-Série ou Téléfilm

    Lauréat : Carlos (Canal+)

    Les nommés étaient:

    Carlos (Canal+)
    The Pacific (HBO)
    Pillars of the Earth (Starz)
    Temple Grandin (HBO)
    You don't know Jack (HBO)

     

    Meilleure Actrice dans une Série Dramatique

    Lauréate : Katey Sagal (Sons of Anarchy)

    Les nommées étaient:

    Julianna Margulies (The Good Wife)

    Elizabeth Moss (Mad Men)

    Piper Perabo (Covert Affairs)

    Katey Sagal (Sons of Anarchy)

    Kyra Sedgwick (The Closer)

     

     

    Meilleur Acteur dans une Série Dramatique

    Lauréat : Steve Buscemi (Boardwalk Empire)

    Les nommés étaient:

    Steve Buscemi (Boardwalk Empire)

    Jon Hamm (Mad Men)

    Hugh Laurie (Dr House)

    Bryan Cranston (Breaking Bad)

    Michael C. Hall (Dexter)

     


    Meilleure Actrice dans une Série Comique ou Musicale

    Lauréate : Laura Linney (The Big C)

    Les nommées étaient:

    Toni Collette (United States of Tara)

    Edie Falco (Nurse Jackie)

    Laura Linney (The Big C)

    Tina Fey (30 Rock)

    Lea Michele (Glee)

     

     

    Meilleur Acteur dans une Série Comique ou Musicale

    Lauréat : Jim Parsons (The Big Bang Theory)

    Les nommés étaient:

    Alec Baldwin (30 Rock)

    Steve Carell (The Office)

    Thomas Jane (Hung)

    Matthew Morrison (Glee)

    Jim Parsons (The Big Bang Theory)

     

     

    Meilleure Actrice dans une Mini-Série ou un Téléfilm

    Lauréate : Claire Danes pour Temple Grandin

    Les nommées étaient:

    Hayley Atwell pour Les Piliers de la Terre

    Claire Danes pour Temple Grandin

    Judi Dench pour Cranford

    Romola Garai pour Emma

    Jennifer Love Hewitt pour The Client List

     

     

    Meilleur Acteur dans une Mini-Série ou un Téléfilm

    Lauréat : Al Pacino (You don't know Jack)

    Les nommés étaient:

    Idris Elba (Luther)

    Ian McShane (Les Piliers de la Terre)

    Al Pacino (You don't know Jack)

    Dennis Quaid (Special Relationship)

    Édgar Ramírez (Carlos)

     

     

    Meilleure Actrice de second rôle dans une Série, une Mini-Série ou un Téléfilm

    Lauréate : Jane Lynch pour Glee

    Les nommées étaient:

    Hope Davis pour The Special Relationship (téléfilm)
    Jane Lynch pour Glee
    Kelly MacDonald pour Boardwalk Empire
    Julia Stiles pour Dexter
    Sofia Vergara pour Modern Family

     


    Meilleur Acteur de second rôle dans une Série, une Mini-Série ou un Téléfilm

    Lauréat : Chris Colfer pour Glee

    Les nommés étaient:

    Scott Caan pour Hawaii Five-O

    Chris Colfer pour Glee

    Chris Noth pour The Good Wife

    Eric Stonestreet pour Modern Family

    David Strathairn</a


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  • Synopsis : En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure. Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine. Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde - alors sous contrôle anglais - est le but ultime. Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets ...

    De Peter Weir avec Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrell                                                     

    Nouveauté


    La bande-annonce m'avait vraiment accrochée, et j'avoue le film aussi.

    Il lui manque peu de choses pour que je le qualifie de chef-d'oeuvre, un peu trop de bémols viennent atténuer mon dithyrambe !

    Et pourtant, j'ai adoré ce périple, à travers ces terres hostiles, d'un petit groupe d'hommes qui se retrouvent confrontés à la promiscuité, à la faim les conduisant souvent à des instincts primaires et sauvages, aux blessures, aux souffrances (tant morales que physiques) mais soudés jusqu'au bout dans l'épreuve.

    L'idée pourrait paraître rébarbative et ennuyeuse d'assister pendant deux heures à une interminable marche mais Peter Weir a eu le talent de l'agrémenter de scènes particulièrement puissantes et intenses, le talent de sublimer sa réalisation grandiose, dans des paysages splendides et desespérés, par des plans époustouflants et des séquences prenantes et poignantes. Le talent de réunir derrière sa caméra un groupe d'acteurs immenses, Ed Harris en tête qui m'a vraiment scotchée, me rappelant par moments d'ailleurs, par son faciès émacié, son regard bleu aiguisé et magnétique, ses traits marqués et son teint ravagé par le temps, Viggo Mortensen dans La route (à voir aussi absolument si vous ne l'avez déjà vu).

    Ed Harris (adoré dans le cultissime Abyss et dans des tas d'autres très bons films) a ici une classe folle et un charisme incroyable, apportant par petites touches d'humour un peu de légèreté évitant au film de tomber dans un drame plombant, et touchant dans sa relation avec la jeune fille.

    Colin Farrell, Jim Sturgess et Saoirse Ronan sont tout aussi excellents mais .. mais .. mais ..

    J'ajouterai quelques bémols qui m'ont quelque peu gênée.

    Tout d'abord, Peter Weir écourte un peu trop certaines scènes qui pourraient être intéressantes tout en, paradoxalement, étirant certaines autres à l'infini, mais rendant toutefois bien ainsi l'idée de la longue marche.

    Déjà, je ne sais pourquoi ni comment, j'ai loupé (ai-je fermé les yeux deux secondes ?) l'évasion en elle-même !! rapidement expédiée l'évasion même si ce n'est certes pas le sujet principal du film .... !!!

    Au milieu du film, Valka, interprété par Colin Farrell, impressionant dans ce rôle de criminel endurci, s'en va sans crier gare, sur une explication plus que vaseuse, alors que c'était un des personnages les plus marquants, et d'ailleurs je regrette un peu que ceux-ci ne soient pas un peu plus fouillés et approfondis au profit de longues séquences de marches qui parfois s'éternisent. Il aurait peut-être été pertinent de s'intéresser davantage aux sentiments et aux ressentis de chacun.

    Vers la fin, dans le désert, l'un des protagonistes disparaît dans l'indifférence la plus totale. De cinq, ils passent à quatre et personne ne s'en étonne !! Bizarre ...

    Bref, tous ces petits bémols m'ont un peu contrariée mais sans plus, vraiment emballée par ce film magnifique, qui touche du bout du doigt avec beaucoup de sensibilité la quête de la liberté, en abordant aussi des valeurs essentielles telles "la gentillesse", l'humanité, la solidarité. Imprimé par instants par de magnifiques envolées quasi-lyriques, par des scènes émouvantes, porté par une superbe musique, ce film est une vraie réussite, captivant de bout en bout, au final surprenant, qui mérite qu'on s'y arrête (d'autant qu'il est inspiré d'une histoire vraie) si l'on n'est pas trop regardants sur les petites imperfections du scénario.


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  • Synopsis : Tout juste reçu au barreau, Léo est d’ores et déjà un avocat destiné à un grand avenir. Les clients les plus prestigieux ne manquent pas de faire appel à son talent inné pour le droit des affaires. Mais les apparences sont trompeuses, et Léo découvre bientôt derrière les entreprises qu’il défend les tentacules d’une organisation mafieuse. Bientôt, son sulfureux client l’entraîne sournoisement dans l’illégalité la plus grande, et une spirale de danger et de violence se referme autour de lui. Léo se retrouve confronté au choix le plus cornélien : comment sauver sa vie sans trahir son client ?

    De Cédric Anger avec Benoît Magimel, Gilbert Melki et Aïssa Maiga                                                             

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    Faut-il que je sois masochiste (je suis secrétaire juridique) pour aller voir ce genre de film mais l'affiche m'alléchait (Benoît Magimel et Gilbert Melki deux acteurs que j'aime beaucoup) !

    Malheureusement, le début n'est pas vraiment accrocheur, encore une fois le ton narratif plombe considérablement le tout (bien qu'important puisque bien souvent explicatif et que sans cela on serait un peu perdus), la voix de Benoît Magimel, lancinante et monocorde est quelque peu soporifique.

    Mais finalement après une première demi-heure plus que laborieuse et approximative, malgré un scénario bancal et banal sans grande surprise et bourré de clichés, malgré quelques incohérences et approximations, on se laisse happer par l'ambiance un peu malsaine et par l'intrigue qui, au fur et à mesure où le film se déroule, trouve une certaine consistance, la réalisation s'emballe et les personnages s'épaississent.

    Ce n'est certes pas un thriller ni même un suspense à rebondissements, le drame est quelque peu conventionnel et la trame on ne peut plus classique, mais la seconde partie du film trouve comme un second souffle qui le sauve du désastre.

    Cédric Anger est toutefois un peu faiblard tant dans l'écriture que dans la réalisation, il manque sérieusement d'ambition et surtout de rythme. Les dialogues sont plus récités que joués, son sujet aurait pu être beaucoup plus sensible (en nous sensibilisant davantage d'ailleurs) s'il avait été traité avec plus d'emphase. Je trouve le tout un peu trop étriqué, sobre et triste. Un peu trop carré et comme "tout propre sur lui" !! Il aurait mérité un peu plus de cynisme, d'acidité et de dynamisme.

    Cependant, Benoît Magimel endosse ce genre de rôle avec une grande aisance, plus que convaincant, la machoire crispée, l'oeil aiguisé, le costume et la stature impeccables, le petit doigt sur la couture du pantalon, les lunettes de soleil lui octroyant une allure de sexy-boy !! On sent parfois une immense timidité l'envahir le mettant en position délicate et défensive mais le rôle s'y prête parfaitement.

    Gilbert Melki est, quant à lui, droit comme un I et assure le minimum syndical mais pour lui cela veut dire que le résultat est plus que bon, c'est un fameux acteur !

    Un film en demi-teinte donc alternant le bon et le moins bon mais avec un final plus maîtrisé qu'un début raté, s'appuyant sur un acteur qui prend une place de plus en plus importante en têtes d'affiche et sur lequel on peut désormais compter.



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  • Synopsis : Au-delà est l'histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu'elle soulève. George est un Américain d'origine modeste, affecté d'un "don" de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l'être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête.

    De Clint Eastwood avec Cécile de France, Matt Damon, Thierry Neuvic                                                       

    Nouveauté


    Une semi-déception. Peut-être en attendais-je trop, espérant un film flamboyant avec des acteurs que j'aime beaucoup, la fierté que Thierry Neuvic y soit à l'affiche (c'est un acteur que je suis depuis pas mal de temps maintenant, vu et aimé dans des séries télé telles La légende des trois clés ou l'excellent Clara Sheller, en second rôle dans de bons films tels Comme t'y es belle (culte) ou Tout pour plaire ...) et la signature prestigieuse de Clint Eastwood, même si je ne suis pas forcément super fan, j'avais adoré Mystic River (une vraie claque cinématographique), pleuré devant Sur la route de Madison (poignant peut-être aussi grâce à la magnifique prestation d'une de mes actrices préférées Meryl Streep) (je ne parlerai pas des films qui ont suivi ne les ayant pas vus, il faudrait que je m'y mette sans nul doute !!).

    Las, après une séquence d'introduction réellement spectaculaire (tournée à hauteur d'homme on s'en prend plein les yeux !!), le film a tendance à un peu trop s'enliser, l'intrigue est quelque peu diluée. Certes, la réalisation est grandiose, l'image magnifique, la caméra flirte sans cesse avec la lumière, offrant de belles métaphores visuelles (les visages - surtout lors des séances - sont coupés en deux, une moitié dans l'ombre et la mort, l'autre dans la lumière et la vie), certes le sujet est fort et ne peut qu'interpeller. Mais le scénario est bancal, inégal et manque de concision. Le fillm est trop long, s'englue dans des détails peu importants et en élude, de fait, d'autres qui le seraient davantage. Bref, concentré en une heure et demi, il aurait gagné en dynamisme et en intensité.

    Ici, certaines scènes superflues (toute la partie française parfois un peu approximative - à y noter la participation de Stéphane Freiss !) alourdissent un peu l'ensemble alors qu'on aurait aimé que le réalisateur approfondisse davantage les relations entre les personnages (Cécile de France avec son compagnon, Matt Damon et Bryce Dallas Howard qui disparaît du film un peu trop tôt et un peu trop vite, à tel point qu'on se demande un peu ce qu'elle venait faire là, son rôle est trop superficiel et c'est bien dommage, enfin la relation fusionnelle entre les jumeaux n'est pas assez marquée) et que le vrai sujet en fait se trouvait là ! Alors qu'elle croit à l'au-delà pour l'avoir aperçu, lui (Thierry Neuvic) très cartésien et agnostique se refuse à y croire, et creuser en ce sens aurait été davantage intéressant et surprenant. Du coup, il me semble que Clint Eastwood passe complètement à côté de son film, ne trouvant pas le bon angle d'attaque.

    Toutefois, on sent une vraie implication des interprètes, souvent captés en gros plans, ils n'ont pas droit à l'erreur et chaque imperceptible mouvement d'oeil ou de commissures des lèvres y est perçu, a contrario d'une implication plus qu'incertaine du réalisateur dont on a la désagréable impression qu'il ne filme qu'en spectateur sans se sentir concerné.

    Cécile de France, peu crédible en femme d'affaires et femme de tête, se révèle beaucoup plus convaincante dès qu'elle aborde l'aspect fragile du rôle, sensible et  fébrile. Thierry Neuvic, peu présent à l'écran, me séduit toujours autant, même si je regrette parfois qu'il n'articule pas assez et qu'on ne capte pas bien le dialogue. Matt Damon propose lui une interprétation toute en finesse et en nuances, oscillant sans cesse entre devoir et pouvoir, entre son don et/ou sa malédiction. J'ai également beaucoup aimé les jeunes jumeaux (filmés souvent à leur insu, explique Clint Eastwood, qui a essayé de capter le naturel des enfants en les surprenant dans des instants volés) interprétés par George et Frankie McLaren en alternance.

    Pourtant, là où il réussit son pari, c'est qu'on ressort de la séance avec pas mal d'interrogations, peut-être avec plus de questions que de réponses (d'ailleurs une des scènes clefs du film avec Marthe Keller nous permet d'aborder le VRAI sujet de la NDE et de se faire une VRAIE opinion à partir de faits avérés) mais en étant plus que sensibilisés par "l'au-delà" permettant sans nul doute d'appréhender désormais la mort avec davantage de sérennité que de crainte. Mais le film, beau au demeurant grâce à quelques moments magiques et des scènes foutrement bien réalisées (celle dans le métro avec le gamin qui essaye de récupérer sa casquette est fabuleuse) souffre de trop de longueurs et de lenteurs et d'un manque de ce petit supplément d'âme qui en aurait fait un chef d'oeuvre. Ici, l'émotion ne passe malheureusement pas, trop épongée par le pathos de certaines scènes. Cependant, la fin est jolie même si un peu trop téléphonée et d'un romantisme décalé, et clot très bien le film (le détail des gants, important, renforce l'intensité de la rencontre).

    Bref un sentiment mitigé mais je ne regrette pas de l'avoir vu.


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