• Synopsis : 50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions, il décide d'envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne. La victoire est rapide et totale. Enfin... presque. Un petit village breton parvient à lui résister mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains… Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c'est loin d'être gagné. Quand Jolitorax arrive pour demander de l'aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation.

    De Laurent Tirard avec Gérard Depardieu, Edouard Baer, Guillaume Gallienne et Valérie Lemercier

    Sortie le 17 octobre 2012

    3D

    J'avoue, je n'avais pas été convaincue plus que cela à la vue de la bande-annonce, fort dubitative ... et puis j'en ai lu une bonne critique puis deux puis trois ... la 3D faisant le reste, je me suis finalement décidée.

    Et là ... c'est finalement une bonne surprise, loin d'être aussi nul que les quelques extraits aperçus ça et là pouvaient le laisser supposer.

    Certes, ce n'est pas aussi drôle que le Chabat qui restera à mon sens le meilleur de tous, et de loin ... je dirais même qu'on a bien du mal à rire, à part quand l’irrésistible Dany Boon, méconnaissable, envahit l'écran avec son air bête et sa tête hirsute !

    Mais voilà, le scénario s'avère plutôt riche et bien écrit, donnant la part belle à tous les personnages, ne négligeant personne, étoffant particulièrement le rôle de Jolitorax interprété par l'excellent Guillaume Gallienne, et dévoilant quelques secrets de la relation entre les deux protagonistes principaux ... mais chut ... !

    Mais voilà, la réalisation inclut intelligemment la 3D qui, sans être dans l’esbroufe, est très soignée et octroie une vraie profondeur et de la perspective à l'image, même si on regrette que les effets spéciaux soient si peu ou mal exploités. Il y avait tant et mieux à faire ...

    Mais voilà, la direction d'acteurs est totalement maîtrisée, tous sont bons, même si parfois l'accent anglo-saxon est légèrement agaçant, les comédiens s'investissent : du toujours parfait Fabrice Luchini, à mille lieues de son rôle dans le film de Ozon "Dans la maison", à la surprenante Catherine Deneuve au sens aigu de l'auto-dérision, en passant par la charmante Charlotte Le Bon (son vrai premier rôle au cinéma), par Valérie Lemercier surprenante, par le craquant Vincent Lacoste qui confirme ici son talent, sans oublier bien sûr l'inénarable Gérard Depardieu qui est sûrement le seul acteur à pouvoir se glisser avec autant d'aisance dans le costume de l'obèse Obélix irremplaçable et irremplacé, et l'incomparable Edouard Baer qui succède avec réussite à ses prédecesseurs (Clavier et Cornillac) donnant à son interprétation d'Astérix un petit je-ne-sais-quoi qui lui va bien (ses regards biaiseux, ses sourires narquois, ses réflexions piquantes).

    Mais voilà, donc, Laurent Tirard s'en sort plutôt bien. Je regrette toutefois que le rire soit toujours sous-jacent et que jamais il n'éclate. Ca aurait mérité un peu plus de pêche, de peps et de dérision.

    Le film recèle donc de nombreuses qualités mais un vrai défaut pour une comédie : ce n'est pas drôle. Heureusement que Dany Boon est là pour faire le zouave et nous exciter le maxillaire !

    C'est un grand spectacle, un divertissement, ça se laisse agréablement regarder mais ça s'adresse davantage aux enfants qui se régaleront qu'aux parents qui peuvent s'y ennuyer.

    Mais un bon moment tout de même ...


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  • Synopsis : Plaquée par son petit ami, Pauline se laisse entraîner par sa sœur dans un palace de la riviera italienne. Au lieu de savourer les joies du farniente, elle se persuade qu’un crime a été commis dans l’hôtel et s’improvise détective, embarquant dans ses investigations un séduisant maître-nageur…

    De Marc Fitoussi avec Sandrine Kiberlain, Audrey Lamy et Antoine Chappey

    Sortie le 3 octobre 2012

    Le ton est donné d'emblée : nous sommes dans une comédie policière légère et court vêtue !! et ce dans toutes les acceptions du terme.

    Légère par son côté vivifiant, coloré et rafraîchissant, mais également légère par un scénario un peu bâclé écrit à la va-vite où fourmillent plein d'idées loufoques et amusantes (les gazettes d'hebdomadaires qui tournoient entre deux scènes - l'héroïne est journaliste qui s'improvise donc détective ...) mais sous ou mal exploitées. On se croirait dans un roman de bibliothèque rose ou verte, même si c'est ce que souhaitait le réalisateur, mais le problème est qu'il ne maîtrise pas suffisamment son affaire pour nous embarquer complètement.

    Et puis ce qui m'a le plus gênée, c'est le gros problème de casting. Alors oui Sandrine Kiberlain est excellente, sexy, pimpante, surprenante et tout et tout, et mérite sans nul doute les commentaires dithyrambiques que j'ai pu lire sur son interprétation, mais je la trouve trop âgée pour le rôle. J'aurais bien inversé les deux moi !! Audrey Lamy en détective amateur délurée qui a le bagou, la jeunesse, la curiosité, l'intrépidité et la malinité nécessaires affublée d'une grande soeur timorée. Alors peut-être que justement l'idée était de mettre du contraste dans tout ça et d'étonner par cette paradoxalité dans la tenue des rôles mais cela ne m'a pas plu du tout.

    Reste que la comédie est plutôt sympathique au demeurant, à la photographie très riche, et assez enlevée, bourrée de références et de clins d'oeil mais elle manque de quelque chose, d'une certaine magie et de pétulance. J'aurais aimé sentir pétiller en moi les bulles de champagne.

    Cette Miss Marple en jupon d'été aurait méritée d'être un peu mieux cadrée et dirigée.

    Et puis le film, dans sa construction, est un peu trop copié-collé sur les Hercule Poirot (voir Mort sur le Nil, Le crime de l'Orient-Express, etc.).

    Et puis, et puis, et puis ... bref, la mayonnaise n'a pas pris !

    Et dire qu'il pourrait y avoir une suite ....... c'est ce que la fin pourrait laisser supposer ....



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  • Synopsis : Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend goût à l'enseignement, mais cette intrusion va déclencher une série d'événements incontrôlables.

    De François Ozon avec Fabrice Luchini, Kristin Scott Thomas, Emmanuelle Seigner, Denis Ménochet et Ernst Umhauer

    Sortie le 10 octobre 2012

    Donc pour les intellos et cérébraux cités précédemment, je conseille ce film d'un tout autre style mais tout aussi bon dans son genre. Il faut savoir être éclectique et ouvert, et apprécier autant un excellent film d'action qu'un excellent thriller psychologique comme je définirais celui-ci.


    Le face à face entre le jeune élève et son professeur est tout bonnement fascinant. On ne sait jamais lequel domine l'autre, lequel mène l'autre. Alors qu'on pourrait penser que le maître devrait en toute logique mâter l'élève.

    La tension est palpable, l'émotion est sous-jacente, on est vraiment captivés par le jeu des deux protagonistes, tant le jeu dans le film que le jeu d'acteur.

    J'y ai retrouvé parfois un peu l'étrange atmosphère de Noce Blanche de Jean-Claude Brisseau, ces deux longs métrages pourraient s'inscrire dans la même lignée, on y retrouve ces relations ambiguës et tendues entre un professeur et son élève.

    Dans le film de Ozon, il y a indubitablement cette ambiguïté encore davantage exacerbée qui lui donne une réelle intensité. Le cinéaste oscille en permanence entre réalité et fiction, en renforçant ses effets par un montage elliptique : "L’idée était de rendre extraordinaires ces choses banales par la manière de les raconter et de les filmer, de faire monter la tension par la mise en scène (...), de jouer sur la confusion entre le réel et la fiction." Il a voulu également évoquer l'ingratitude du métier d'enseignant, toutes les contraintes et déprimes qui y sont afférentes.

    Il est vrai que l'interprétation généreuse et exceptionnelle de Fabrice Luchini confère à ce film une dimension supplémentaire. Comme toujours, il est prodigieux avec sa théâtralité, sa capacité à débiter du texte sans faillir, sans ciller ni sourciller, et surtout l'intelligence qu'on perçoit dans chacun de ses regards. Il est tellement investi qu'on sent qu'il y met une grande part de sa personnalité et qu'il se laisse aller par moments à des tirades improvisées que le réalisateur a bien du mal à canaliser. Pourtant, on a conscience que le rôle est très écrit et que François Ozon a imposé à son acteur une certaine rigueur.  Malgré ses nombreuses années d'expérience, ce n'est que récemment que Fabrice Luchini déclare avoir trouvé LA méthode de jeu idéale : "Depuis quelques années, je suis totalement obéissant. Dans mon métier je suis absolument abruti.". Ainsi, le cinéaste a pu exiger de son acteur un peu de modération, comme le précise le comédien : "François Ozon veillait à tempérer mes leçons de littérature, elles étaient très écrites. Il était obsédé que ça ne fasse pas du Fabrice Luchini !"

    Mais le jeune Ernst Umhauer est certainement la révélation du film, au visage d'ange trompeur, manipulateur et machiavélique. Il est le narrateur de l'histoire (et pour une fois, la voix off ne m'a pas dérangée, au contraire, elle renforce la construction de l'intrigue).

    Je ne veux certes pas oublier les seconds rôles tous parfaits, Kristin Scott Thomas est merveilleuse, Emmanuelle Seigner fragile et étonnante, Denis Ménochet attachant et le jeune Bastien Ughetto touchant, tous parfaitement dirigés.

    François Ozon signe là un thriller psychologique de haute volée dont on ne ressort pas indemnes. Il titille là où ça fait mal ...

    Et la fin est tout à fait inattendue et surprenante.

    Vraiment troublant.

     


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  • Synopsis : Dans Taken, Bryan Mills, ex-agent de la CIA aux compétences si particulières, a réussi à arracher sa fille des mains d’un gang mafieux. Un an plus tard, le chef du clan réclame vengeance. Cette fois-ci, c’est après lui qu’ils en ont.

    De Olivier Megaton avec Liam Neeson, Maggie Grace et Famke Janssen

    Sortie le 3 octobre 2012

    Avertissement

    Dans la série on prend les mêmes et on recommence, Taken 2 en est le plus bel exemple.

    Mais voilà, le premier était excellent et m'avait scotchée au fauteuil ... le deuxième est dans la même veine. Je me demande même si je ne l'ai pas préféré finalement, réflexion faite et avec du recul (je l'ai vu il y a déjà quelques jours ...), bien que l'on y perde toutefois l'effet de surprise.

    Ici, la situation est inversée, ce qui permet de donner la part belle à la jeune Maggie Grace qui crève l'écran.

    Alors, même si l'on sait pertinemment que le scénario ne casse pas trois pattes à un canard (la signature de Luc Besson à l'écriture n'est pas toujours gage de qualité c'est le moins que l'on puisse dire, et pourtant je suis fan du Luc Besson réalisateur !!), il faut bien avouer et reconnaître que dans le genre estampillé "films d'action", celui-ci se place en tête et loin devant.

    Car on ne reprend son souffle à aucun moment, ça dépote, ça tire dans tous les sens, ça percute, ça court, ça claque, ça frappe, ça dégaine (y compris des répliques cultes : "Tu sais te servir d'un pistolet ?" "Non" "Alors conduis !")  ... il y a du suspense, des rebondissements, tous les ingrédients sont là ... et bien là ...

    Et puis avant tout et surtout, il y a Liam Neeson ... son œil aiguisé, sa démarche féline, sa hargne, sa veste en cuir, tout cela contribuent à lui donner une sacrée carrure .. il a le charisme et le charme fous .. il a certainement un truc en plus qui fait que lui seul peut endosser ce type de rôle.

    Face à lui, la jeune Maggie Grace fait des prouesses et se révèle plutôt bonne, tandis que Famke Janssen est malheureusement un peu effacée, même si son personnage est plus approfondi.

    Mais ici, ce qui prime avant tout est la réalisation hors du commun de Olivier Megaton (qui remplace fort honorablement Pierre Morel qui était aux commandes du premier) qui nous offre un voyage ahurissant au cœur d'Istanbul ... combats, luttes au corps à corps, cascades, courses poursuites à pied, en voiture ...

    C'est un film d'action quoi, un point c'est tout, et que les intellos et les cérébraux changent de salle !! Ici, nul besoin de réfléchir ... qu'on passe outre sur les incohérences et invraisemblances du scénario car ce n'est pas là l'important, il ne faut pas se focaliser dessus, et qu'on se laisse aller à savourer le divertissement dans toute sa splendeur porté par un Liam Neeson captivant.

    J'aime ...

    (ps : et le film a fait un excellent démarrage et se place déjà en tête du box-office en France et aux USA, il est promis à un succès digne du premier voire meilleur)


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  • Synopsis : On croyait tout connaître de l'histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse, ourdie par d’autres branches du gouvernement et mettant en jeu d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires, d’autres laboratoires secrets…De Treadstone est né "Outcome", dont Aaron Cross est un des six agents. Sa finalité n’est plus de fabriquer des tueurs, mais des hommes capables d’assurer isolément des missions à haut risque. En dévoilant une partie de cette organisation, Jason laissait derrière lui un "héritage" explosif : compromis, les agents "Outcome" sont désormais promis à une liquidation brutale. Effacés à jamais pour que le "père" du programme, le Colonel Byer puisse poursuivre ses sinistres activités.Une gigantesque chasse à l’homme commence, et Cross, devenue sa première cible, n’a d’autre recours que de retrouver et gagner la confiance de la biochimiste d’"Outcome", Marta Shearing, elle-même menacée de mort…

    De Tony Gilroy avec Jeremy Renner, Rachel Weisz et Edward Norton

    Sortie le 19 septembre 2012

    Il faut toujours se méfier des films dont le pitch est aussi long, cela cache souvent une certaine vacuité scénaristique !!!

    J'avais adoré la trilogie : tant les romans de Robert Ludlum que j'ai dévorés plusieurs fois et qui ont placé cet auteur au panthéon de mes favoris (j'en ai lu pas mal de lui ...) que les films tenus de main de maître par un Matt Damon inspiré et charismatique.

    Ici, comme on le sait donc, pas de Matt Damon ni de Jason Bourne, à part dans le titre, trois mots et une incrustation photographique d'un quart de millième de seconde.

    Pour en référer à ma phrase d'introduction, de scénario ici point ... malheureusement ... la première heure est tellement laborieuse qu'elle en scie le film à la base. Beaucoup de blablas inutiles et soporifiques ... pour un film défini comme film d'action, on reviendra !

    Beaucoup trop de complexités, d'invraisemblances, d'incohérences émaillent l'intrigue qui se perd dans des incongruités déconcertantes. Il faut attendre environ le milieu du film pour qu'il se passe enfin quelque chose d'intéressant et qu'on commence à relier les wagons, et surtout que l'action tant attendue débarque sans crier gare.

    Jusqu'à une course poursuite finale infernale en moto qui donne mal au cœur ...

    Alors voilà, Tony Gilroy, qui jusqu'à présent était à la plume, a souhaité passer derrière la caméra et il aurait mieux fallu qu'il y réfléchisse à deux fois avant de se lancer corps et âme dans ce projet. Il s'avère être un scénariste tout à fait honnête (sur les trois premiers, pas ici comme je viens de l'expliquer où il s'est à mon sens un peu éparpillé et perdu ! je suis toujours dubitative lorsque les cinéastes cherchent à trop en faire (scénario + réalisation), peu maîtrisent l'ensemble, ceux qui y arrivent se comptent sur les doigts d'une main - bon allez de deux !! - et ceux là sont des génies) mais le réalisateur a encore du travail pour s'aligner sur ses prédécesseurs (n'est pas Paul Greengrass ou Doug Liman qui veut).

    Heureusement, les comédiens sauvent le film d'un désastre annoncé. Jeremy Renner multiplie les projets et les franchises (on l'a vu récemment dans le dernier opus de Mission Impossible où il damnait le pion à un Tom Cruise vieillissant, ou mieux encore dans Avengers où il avait l’œil vif et aiguisé) et s'implique à 100 % dans son rôle en exécutant lui-même ses cascades, jusqu'à en donner des sueurs froides aux spectateurs et ... aux producteurs ! C'est un bon acteur qui sait allier subtilité et puissance, intelligence et intensité, on perçoit plein de choses intéressantes dans son regard bleu acier.

    Il est accompagné qui plus est par une actrice de premier plan que j'aime beaucoup, Rachel Weisz, simple et naturelle.

    Edward Norton est un peu effacé alors que son nom au générique m'avait également beaucoup incitée à choisir ce film.

    Bref, c'est toutefois un gros soupir de déception qui accompagne le retour des lumières et pour conclure, je citerais LA phrase que mon amie a dite en sortant qui résume tout :

    "Mais en fait ce film il sert à rien" !! (sic) ...


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  • Synopsis : Mike a trente ans et multiplie les petits boulots : maçon, fabricant de meubles, etc. Il se rêve entrepreneur. Il est surtout strip-teaseur. Chaque soir, sur scène, dans un club de Floride, il devient Magic Mike. Lorsqu’il croise Adam, il se retrouve en lui, l’intègre au club et décide d’en faire le Kid. Mais le Kid a une sœur, qui n’est pas prête à trouver Mike irrésistible…

    De Steven Soderbergh avec Channing Tatum, Alex Pettyfer, Matthew McConaughey et Cody Horn

    Sortie le 15 août 2012

    En fait, j'ai vu ce film il y a déjà un petit moment, lors de mon séjour à Paris au début du mois de septembre tandis que j'avais deux heures à perdre et que j'avais envisagé d'aller faire une longue balade dans la capitale. Las la pluie m'a poussée presque malgré moi dans une salle de ciné ...

    Depuis, je n'ai pas trouvé le temps d'écrire dessus, d'autant que je n'avais pas été emballée plus que cela et que je suis désormais très prise par d'autres activités (j'écris pour le site JUSTMUSIC, j'y consacre beaucoup de temps et je n'ai pas encore trouvé moyen de réorganiser mes semaines en fonction de cette nouvelle activité ...).

    Pourquoi pas vraiment emballée ? Pour plusieurs raisons dont une majeure : je l'ai vu en version originale sous-titrée et, malgré mon côté puriste, je n'aime pas tellement cela. J'ai du mal à suivre et la langue anglaise a un côté lancinant qui a tendance à m'endormir un peu.

    Ensuite, parce que Steven Soderbergh m'a habituée à tellement mieux. Ici, seules les séquences se déroulant dans le cabaret valent le coup d’œil (surtout pour nous les femmes qui aiment à bader sur des bellâtres ... et quels bellâtres !! Channing Tatum et Alex Pettyfer ont davantage de talent dans leur plastique irréprochable que dans leur jeu manquant cruellement d'intensité).

    Toutes les histoires parallèles et l'amourette qui se noue entre la soeur et le héros ne sont pas vraiment pertinentes et on a tendance à s'enliser un peu dans des scènes sans aucun intérêt. Dommage, tirée de faits réels (c'est un peu l'histoire de l'acteur principal Channing Tatum qui a débuté en faisant du strip-tease), l'intrigue aurait pu être plus complexe et approfondie. Le scénario est quelque peu bâclé et par ailleurs le film n'a pas vraiment de rythme ni de peps, ça se traîne ...

    Reste que les acteurs s'investissent réellement dans leurs rôles. Ou plutôt oserais-je dire se dévêtissent réellement !! Car, ça, ils le font bien et c'est un vrai plaisir pour les yeux. Matthieu McConaughey est étonnant et jamais je n'aurais pu imaginer cet acteur dans ce rôle, il est à mille lieues de ce qu'il nous a proposé précédemment et nous offre la meilleure séquence du film.

    Voilà, donc on aurait pu se contenter des scènes en cabaret et se passer aisément du reste, même si la réalisation et la photographie sont soignées (l'idée du contraste dans l'image entre ce qui passe dans et hors cabaret est vraiment lumineuse ! dans le cabaret, l'image est vive et moderne, pour toutes les scènes extérieures elle est jaunie et embrumée de soleil).

    Un point favorable toutefois pour Cody Horn, la seule de la distribution qui apporte des nuances à son jeu. Ce qui s'explique aussi du fait que c'est la seule à ne pas devoir se déshabiller pour convaincre !

    Un petit film divertissant mais sans vraiment de tenants ni d'aboutissants, la magie n'est que dans le titre ...


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  • Synopsis : Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.

    De Mark Andrews et Brenda Chapman

    Doublé en version française par Bérénice Bejo, Jacques Frantz et Nathalie Homs

    Sortie le 1er août 2012

    C'est un film d'animation pour enfants certes, mais pro-conquise par les commentaires dithyrambiques lus par ci par là, je voulais surtout m'en prendre plein la vue. C'est chose faite ...

    L'histoire s'adresse aux plus jeunes, porteuse d'un bien joli message sur les rapports filiaux, mais visuellement c'est d'une telle prouesse technique (merci Pixar) qu'on ne peut que rester pantois devant la qualité de l'image en 3D.

    Ca paraît bête mais rien que la chevelure rousse et bouclée de l'héroïne a nécessité de nombreuses heures de travail pour donner un rendu aussi réaliste. On pourrait presque compter les cheveux un à un, on a envie de les caresser tant les textures sont hallucinantes.

    Je parle des cheveux de la demoiselle, mais tout le reste est à l'instar. Les paysages luxuriants, la forêt sombre, les feux follets, le château, tout est magnifique. Les réalisateurs sont même allés en Écosse pour y trouver l'inspiration, et on ressent dans chaque plan tout le travail effectué en amont, la recherche et le sens du détail ...

    Alors oui, les enfants seront séduits par les personnages cocasses, l'héroïne attachante et les séquences de bravoure, mais les plus grands ne seront pas en reste, ne pouvant nullement rester indifférents au visuel extraordinaire du film.

    On notera, au générique de la version française, la présence de notre Bérénice Bejo nationale qui donne une jolie nuance de voix à la demoiselle, mais aussi le nom de son illustre mari, Michel Hazanavicius, qui interprète le méchant oiseau ... ;)

    Courez y vite, avec ou sans vos bambins, et appréciez ...


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